L’intérêt bien compris de l’enfant est primordial, mais dans le contexte contentieux qui occupe ses parents, ces derniers peuvent avoir du mal à le discerner lucidement.
En matière de séparation parentale et particulièrement en présence d’enfants mineurs, je postule que le plus urgent est de bâtir un lien parental nouveau intégrant la situation de séparation, mais fondé sur une nécessaire reconnaissance mutuelle et la restauration urgente d’un minimum de confiance.
D’une part en effet, les enfants ont besoin de retrouver dans les yeux de leurs parents la pleine reconnaissance de qui ils sont, ce qui suppose la pleine reconnaissance mutuelle de leurs ascendants.
D’autre part, les parents qui s’engagent dans une procédure contentieuse quelque soit son objet (droit de visite, pension alimentaire, partage patrimonial) vont y mobiliser une partie importante de leur énergie et entretenir un regard biaisé sur l’autre parent, souvent au détriment de la disponibilité de chacun d’entre eux à leurs enfants.
Concrètement, un contentieux avec recours en appel peut durer le temps d’une scolarité en collège, soit du point de vue de l’enfant, un tiers de sa vie vécue.
Il m’arrive de recevoir des sollicitations dans ce domaine, mais les conseils que je prodigue, de nature disruptive et centrés sur la recherche d’une reconnaissance mutuelle de la qualité de parents au-delà de la séparation est souvent mal comprise.
Il est donc courant que les personnes qui me sollicitent dans ce domaine ne me confient pas leur dossier.
Pourtant, les quelques fois où les clients adhèrent à mes propositions, nous parvenons le plus souvent à bâtir des solutions rapides et efficaces et à matérialiser des résultats pérennes pour un coût mieux maitrisé.